Flore Betty est une artiste peintre formée
à l'école des Beaux arts d'Orléans. Initiée à la décoration d'intérieur dans une école Parisienne, elle a également enrichi ses connaissances techniques à Tours dans un centre de formation de
peintres en décors.
Anciennement en auto-entreprise, elle a quitté les chantiers
pour se consacrer exclusivement à la peinture.
Elle a été représentée par une galerie parisienne en
2014 avec laquelle elle a exposé à Séoul et Pékin. Lauréate du concours "Jeunes Talents" du Loir-et-Cher organisé par le conseil général, et récompensée par de nombreux prix, elle
sillonne la France et plus particulièrement le grand Ouest où elle participe à de nombreux salons et expositions.
Depuis février 2018 elle a choisi Douarnenez (29) pour créer
son Atelier Galerie avec son concubin photographe Franz Alias à L'Atelier Mathurin, au 3 rue Duguay Trouin.
Ses œuvres sont exposées en permanence dans les galeries
Carré d'Artistes de Cologne, Hambourg et Berlin en Allemagne.
A la galerie du "Sous-Marin Jaune" de Clisson,
44,
A la galerie "L'Art en tête" de la Ferté-Imbault,
41.
Elle a également fait partie des artistes volants du Marché
de la Création de Paris Montparnasse où elle exposait certains dimanches en 2016.
Après s'être consacrée exclusivement à la représentation de
la femme, elle enrichit sa palette en peignant « l'Humain » au sens large notamment avec sa série Dualis.
Son travail traite de l'intemporalité, et de l'égalité entre
les hommes, entre les femmes, entre les hommes et les femmes.
« Je m'inspire de l'idée du palimpseste en utilisant des
journaux et des partitions des années 1900-1940 que je colle sur un support vierge. J'assemble ces fragments de façon réfléchie en ayant en tête le rendu final.
Je fais en sorte que les inscriptions apparaissent en
transparence sur la peau de mes sujets, ce qui me permet symboliquement de représenter tout ce qui constitue l'âme du sujet, son savoir, sa richesse, ce qui lui a été transmis.
Je ne veux mes toiles comme de simples représentations mais
comme réelles vectrices d'émotions.
En parallèle, les vieux journaux me permettent de faire la
jonction entre les époques, comme un palimpseste qui garde l'empreinte de sa précédente utilisation.
J'intègre également à mes tableaux un enduit à base de
poudre de marbre que je viens ferrer avec une pierre d’Agathe, ce qui donne un aspect final lisse et brillant. Ainsi, comme gravés dans le marbre, je fige mes modèles dans le
temps.
Parce que chaque personne a une histoire, parce chaque
histoire est universelle. »
« Tout ce qui est écrit continue de vivre dans l'absence » Aragon